Rien ne vaut un exemple, alors voilà :
Une image amusante. Mais c'est quoi, ce gros camio ?
Google images, recherche inversée :
Rien ne vaut un exemple, alors voilà :
Une image amusante. Mais c'est quoi, ce gros camio ?
Google images, recherche inversée :
Lumix Watt sur Google+ m'a demandé pourquoi je recommande de ne pas utiliser les hashtags. Comme ma réponse était longue, autant en faire profiter tout le monde.
Je précise que j'ai utilisé les tags pendant plusieurs années sur un blog et que je n'utilise pas Twitter (sauf pour rebalancer mes messages Google+).
Pourquoi les tags, c'est MAL™ (hashtags considered harmful).
Au début, c'est amusant (j'ai testé pour vous pendant 5 ans). Plus tard, c'est lourd, très lourd et peu efficace.
#Obama
. Cette fois-ci, je mets #BarackObama
, parce que je ne me souviens pas de ce que j'ai mis la dernière fois. Résultat, alors que je croyais avoir deux billets, je n'en ai qu'un quand je clique sur le tag #BarackObama
. Et, bien sûr, ceci fonctionne aussi pour d'autres personnes qui cherchent. Je croyais monter mon SEO, ça pourrait même être le contraire. Faites le test : écrivez un billet avec juste #Obama à l'intérieur, puis lancez une recherche #BarackObama. Fort « logiquement », votre post n’apparaîtra pas.#Barack Obama
, c'est n'est pas possible. Donc je fais quoi, je défigure mon texte ? Même #Barack-Obama
, c'est moyen. Ou bien #Barack_Obama
? C'est vrai que c'est plus beau… Même #Obama
, c'est moche.#Obamamange
(« Obama mange » après une correction mal passée), car il faut alors supprimer tout le tag et le retaper (alors que vous vouliez juste aller à gauche du m, ajouter un espace puis supprimer celui qui se trouve à droite). Ah oui, et si vous avez écrit #BarakObama
et que vous voulez corriger en BarackObama
(avec le c) ? Devinez. Ben oui, faut tout retaper ! Et si vous avez le malheur d'utiliser un trait d'union dans votre hashtag et d'éditer plus tard votre post, vous devrez réécrire votre tag, car G+ aura ajouter une espace après le trait d'union. #Barack-Obama
devient #Barack-
Obama. Elle est pas belle, la vie ?En face, nous avons une technologie qui a fait ses preuves depuis 15 ans (la recherche plein texte). Intuitive et efficace. Pour ceux qui ont plus de 30 ans, vous vous souvenez des recherches à la bibliothèque, pour vos études ? Vous savez, avec les petites fiches, où il n'y avait jamais le mot que vous cherchiez ?
Alors, vous voulez vraiment utiliser les tags ?
On peut désormais programmer un appel vidéo. Pour ce faire, créez un événement dans Google Agenda et choisissez la nouvelle option Add a Google+ Hangout
(ajouter une bulle Google+).
Can’t get you out of my head
— Kylie Minogue
Ça fait des heures que vous avez la même mélodie, ou les mêmes morceaux d’une même chanson dans la tête. Ça tourne en boucle et vous n’arrivez pas à vous en débarrasser. Au début, vous ne vous en êtes pas rendu compte, puis ce fut distrayant. Mais là, ça devient franchement lourd.
Vous expérimentez la même chose que tout le monde. Vous venez d’attraper un « ver d’oreilles » ou earworm.
À ma connaissance, personne ne sait vraiment, (même s’il y a de sérieuses pistes). Ce qui ne m’empêche pas d’avoir ma théorie, qui marche plutôt bien, en tout cas pour moi.
Les vers d’oreilles sont une manière pour l’inconscient de faire passer un message au conscient en contournant la censure du surmoi (en se faisant passer pour quelque chose d’anodin).
En effet, j’ai constaté que la majorité de mes vers d’oreilles sont des chansons, et plus particulièrement des morceaux de chansons. Les paroles qui passent en boucle ont un sens par rapport à ce qui me préoccupe à ce moment-là (et si j’essaie de pousser sur le reste de la chanson, ça ne marche pas – c’est ce morceau qui est collé), mais il s’agit d’une tracasserie que je ne veux pas voir en face consciemment. L’inconscient vient à la rescousse en, littéralement, me le « susurrant à l’oreille » — c'est similaire à la manière dont l'inconscient « contourne la censure » dans les rêves. Lorsque je prends le temps de me concentrer sur ces mots qui reviennent en boucle, je vois assez vite pourquoi ces mots et pas d’autres parties de la chanson. Et (littéralement) prendre conscience de la raison de ces mots me permet de me sentir mieux, car je mets à jour une tracasserie au lieu de la laisser enfouie.
Conclusion : les vers d’oreilles, c’est bon pour la santé.
Ça marche mieux avec les chansons (avec paroles), mais même les musiques (sans paroles, instrumentales) peuvent faire passer un message. Cependant, il sera plus dur à décrypter, car au lieu de mots, il fait appel à des souvenirs, à ce que l’on ressentait au moment où l’on a entendu cette musique.
L’inconscient peut être un peu trop zélé. Une fois que j’ai pris conscience de la raison de ces mots, le ver d’oreilles ne disparaît pas forcément. Et là, il peut être nécessaire d’agir.
Une étude que je ne retrouve plus concluait à la solution suivante : pour faire partir un ver d’oreilles, il suffit… de l’écouter !
En ce moment, j'ai How can I keep from singing (version Enya) dans la tête. Et ça se confirme, il y a une raison bien particulière pour laquelle elle tourne : c'est pour me dire « sois un peu moins tendu, profite de la vie ». L'inconscient peut être un bon psychologue.
Mon article Je suis neuro-droitier rencontre un franc succès. Plusieurs fois (encore aujourd'hui), des personnes m'ont contacté parce que soient elles, soit leur enfant souffrait et se reconnaissait dans ce texte.
Si j'avais le temps, je pourrais envisager du coaching. Gratuit dans un premier temps, payant dans un second. Parce que c'est dommage de ne pas utiliser ce que l'on a entre les mains, non ?
Y a-t-il-des coachs (tous domaines confondus) qui me lisent et peuvent me donner des conseils ?
Un sondage récent corrobore ce que l'on savait depuis au moins 15 ans : les gens n'ont pas envie de vivre bien longtemps.
Dans un article paru dans le New-York Times, How Long Do You Want to Live?, David Ewing Duncan annonce avoir demandé à 30 000 personnes combien de temps elles voulaient vivre. Résultat : la majorité des gens ne veulent pas vivre plus longtemps. Nous sommes loin des idéaux transhumanistes.
Ces résultats ne sont pas bien surprenants. Ils corroborent ce qu'avait déjà constaté Marvin Minsky il y a presque 20 ans, dans Laisserons-nous la Terre à des robots ? (Will Robots inherit the Earth?) (emphase de mon fait) :
Quand j'ai décidé d'écrire cet article, j'ai parlé de ces idées dans plusieurs groupes et leur ai demandé de répondre à des sondages informels. Je fus absourdi de découvrir que pour au moins les trois-quarts de l'audience, la durée de vie actuelle était déjà trop longue.
Pourquoi quelqu'un voudrait-il vivre cinq-cent ans ? Est-ce que ce ne serait pas ennuyeux ? Et si vous survivez à vos amis ? Que feriez-vous de tout ce temps ?C'est tout comme si, en secret, ils ne méritaient pas de vivre aussi longtemps. Je trouve assez inquiétant que tant de personnes soient résignés à mourir. […]Mes amis scientifiques n'avaient pas de telles inquiétudes.
Il y a tant de choses que je veux découvrir, et tant de problème que je veux résoudre, que j'aurai de quoi m'occuper plusieurs siècles.
Cependant, constatons que, entre les trois-quarts de Minsky et la moitié de Duncan, il y a une évolution (même Minsky n'a pas dû effectuer un sondage aussi poussé). De plus, soyons sûr que, plus l'hypthèse de doux dingue se rapproche d'une réalité, plus les gens se découvriront une vocation de Mathusalem. Et puis, si peu de gens veulent vivre très longtemps, ça fait plus de place pour ceux qui veulent :)
Thomas Gaon est un psychologue spécialisé dans les jeux vidéo. Gameblog l'a interviewé et le résultat est très intéressant, argumenté, réfléchi…
Vraiment très bien, très simple à écouter.
Pour résumer :
menace de la fictionavec deux points :
Conclusions :
quid est tempus ?
qu'est-ce que le temps ? Et la réponse est tout aussi célèbre : si on ne me le demande pas, je le sais ; mais si on me le demande, je ne le sais pas.
So the normal state of affairs is not to have just a Homo sapiens; the normal state of affairs is to have various versions of humans walking around.
— Juan Enriquez: Will our kids be a different species?”, TED, avril 2012pourquoi continuer à parler d'humain ?, je répondrais
dignité), il faut revoir la définition de l'homme. D'où le quid est homo.
Tu devrais acheter ça. Tu manques de fer, il y en a dans ce produit et c'est un produit que tu aimes, pour l'avoir déjà goûté.
site:plus.google.com "Transhumanist fictions"
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