Un googol, c'est 10100, c'est-dire 1 suivi de 100 zéros. C'est trop grand pour qu'on puisse s'imaginer ce que ça fait.
J'ai trouvé une méthode qui aide un peu, en procédant par comparaison :
10100, c'est la même chose que 100098.
Un kilo-octet, c'est mille octets, soit 10001.
Un méga-octet, c'est 1 million d'octets, soit 10002. C'est l'ordre de grandeur des disquettes.
Un giga-octet, c'est 1 milliard d'octets, soit 10003. C'est l'ordre de grandeur des DVD.
Un tera-octet, c'est 1 billion d'octets (1 000 milliards — si vous croyez que billion est le mot anglais pour milliard, lisez Échelles longue et courte), soit 10004. C'est l'ordre de grandeur des plus gros disques durs.
Un peta-octet, c'est 1 billiard d'octets (ou 1 million de milliards). C'est l'ordre de grandeur des records d'internet : les échanges de données sur Internet, l'espace de stockage des multinationales ou d'Internet Archive (la "mémoire de l'humanité)…
Si le péta-octet est la mesure de tous les superlatifs, que dire au-delà ? En 2004, le trafic internet total dépassait le seuil de l'exa-octet. On considère que "tous les mots jamais prononcés" tiendraient en 42 zetta-octets. Et je n'ai pas encore parlé du yotta-octet.
Et nous n'en sommes, avec le yotta-octet, "que" à 1008.
Maintenant, vous avez une idée d'à quel point c'est gros, un googol ?
Surtout, vous pouvez appliquer cette méthode à d'autres mesures gigantesques, comme en astronomie.
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